Rue Princesse Eugénie

HISTOIRE D 'UN DRAPEAU

Lors de la plantation d'un arbre de la liberté
DrapeauPlantArbreLiberte

 

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Devant le monument aux Morts 1ère Armée
DrapeauAvecMontiage
(Collection privée F.K)

 

Derrière le Bistrot Diviné
Clic sur image pour connaitre les noms
Drapeau de Buhl
(Collection privée R.D.)


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  Mr Harle avec drapeau de Buhl  
 
(Collection privée A.N)
 
 
1932 : Monsieur Antoine HARLE, devant le monument aux morts de la Bièvre, portant la médaille de Reconnaissance pour avoir caché le drapeau Impérial Napoléon III, offert à la Commune de Buhl en l'an 1866. (Rattachement de la Lorraine à la France).
 

 

Lors de la dernière commémoration devant le monument aux morts de la Bièvre, le public put, comme à chaque cérémonie officielle, voir le drapeau historique de la commune de Buhl-Lorraine.

Cet emblème est un cadeau de l'Impératrice EUGENIE, épouse de NAPOLEON III, et fut offert à la commune en 1866.
BUHL-LORRAINE faisait encore, à l'époque partie de la Meurthe et le drapeau fut remis à Nancy, à une délégation présidée par le maire.

Après l'annexion de l'Alsace-Lorraine en 1870, tous les emblèmes français  durent être rendus et détruits.

Le maire de l'époque, Monsieur Jean HARLE, contourna ce décret et cacha le drapeau malgré les menaces que faisaient peser sur lui les autorités allemandes.
Il ne fut malheureusement pas donné à ce courageux citoyen d'assister à la libération.
Sur son lit de mort en 1897, il remit le drapeau à son plus jeune fils, Monsieur Antoine HARLE. Durant 48 ans, le cadeau de l'impératrice EUGENIE resta en sécurité dans la famille HARLE.

Lorsqu'en 1918, les troupes françaises investirent le village, l'actuel employé S.N.C.F. Antoine HARLE put enfin rendre, avec fierté , le drapeau.

Conformément au désir de son père, il en fit don à la commune de BUHL-LORRAINE.

Grâce à l'attachement exceptionnel de cette famille, il nous est possible encore aujourd'hui de poser notre regard sur ce cadeau impérial qui évoque les temps passés pour nous.

 
Vendredi, 18 novembre 1932
 
Texte de M. THOMAS