Cette
rue était empruntée en 1697 lors de processions et pèlerinages à la Chapelle de
MALADRIE dédiée à Saint-Roc
Saint-Roch
était originaire de Montpellier où il naquit vers 1200 dans une riche famille.
Adolescent, il perdit ses parents et mena alors une vie de pèlerin qui le conduisit
à Rome.
La peste y sévissait et Roch soigna de nombreux malades.
Atteint
par l'épidémie, et ne voulant être à la charge de personne, il se réfugia dons
une forêt.
La légende raconte que Dieu y fit jaillir une source et qu'un chien venait chaque
jour lui apporter un pain dérobé à la table de son maître.
Ceci a beaucoup influencé
l'iconographie se rapportant à Saint-Roch que l'on représente très souvent avec
un chien.
Guéri, il retourna à Montpellier où il ne fut pas reconnu par
son oncle gouverneur, qui le prenant pour un espion, le fit jeter en prison où
il mourut cinq ans plus tard.
Le culte de Saint-Roch semble s'être
surtout développé au moment du concile de Constance en 1414 alors que la peste
sévissait à nouveau.
Il s'est répandu ensuite dans toute l'Europe mais surtout
en Italie et dans les Flandres.
Les Dominicains en furent propagateurs ;
le pape Urbain VIII confirma ce culte en 1629.
Ses reliques, conservées
à Arles furent transportées en 1485 à Venise, en l'Église San Rocco.
Sa
capacité à guérir la peste l'avait rendu très populaire et les plus grands peintres
l'ont représenté.
On peut notamment admirer en l'église collégiale Saint-Martin
à Alost en Belgique un "Saint Roch patron des pestiférés" peint
par Rubens. |