Vol gaulois pour la mer Noire
Depuis l'aérodrome de Buhl-Lorrraine, deux passionnés d'ULM ont gagné la mer Noire avec leurs propres ailes. Ce raid leur a permis de vivre une belle expérience de vol et de partager leur passion avec d'autres pilotes.
Quand Pascal Bouché propose à Alain Calvinhac de prendre les airs pour la mer Noire, le Sarrebourgeois est sur un petit nuage. Les compères participent au Raid Gaulois, un vol en ULM de 2500km. Sans compter le trajet jusqu'à la ligne de départ. Les deux hommes sont complémentaires. Alain est pilote privé depuis 1983 et le Phalsbourgeois a deux raids de ce genre sur son carnet de vol. L'un parle l'anglais ,l'autre l'allemand.
Quand Pascal Bouché propose à Alain Calvinhac de prendre les airs pour la mer Noire, le Sarrebourgeois est sur un petit nuage.
Les compères participent au Raid Gaulois, un vol en ULM de 2500km.
Sans compter le trajet jusqu'à la ligne de départ.
Les deux hommes sont complémentaires.
Alain est pilote privé depuis 1983 et le Phalsbourgeois a deux raids de ce genre sur son carnet de vol.
L'un parle l'anglais ,l'autre l'allemand. |
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Les pilotes d'ULM Alain Calvinhacet Pascal Bouché ont parcouru plus e 2.500km pour atteindre la mer Noire.
(Photo DR) |
Avec six autres équipages
Le départ est fixé au 1er juin. Deux semaines auparavant, Pascal a acheté un nouvel apareil, un CTSW. Ils font quatre-cinq vols avant de partir pour l'Italie dans le massif des Dolomites où les rejoignent six autres équipages.
"Objectif du raid : la découverte, le tourisme, le partage de sa passion, sans compétition. L'ULM survole d'abord la Slovénie, la Croatie et la Serbie. En ancien mécanicien, Alain vérifie ses voyants toutes les 15 minutes. Les pilotes échangent leurs rôles régulièrement pour prendre des photos et se détendre.
Chaque jour, après le briefing du matin sur les vols, une visite complète de l'appareil est effectuée. Le soir, l'état général de la machine est contrôlé, et le carburant vérifié. En moyenne, ils effectuent 350 km, en deux étapes.
Au bord du Danube
En Roumanie, au bord du Danube, les participants prennent le temps d'une excursion fluviale, même si les pilotes ont déjà apprécié le fleuve et ses rives. La prochaine étape les mène au bord de la mer Noire pour une journée de repos.
"Tout le monde a quand même pris l'air
pour visiter le Delta du Danube. C'est gigantesque. Il y a beaucoup d'oiseaux et nous ne volions pas trop bas pour ne pas les effrayer"
Le cap est mis sur Bucarest, qui marque le début du retour. Au lieu de retourner en Italie, les compères de Moselle-Sud bifurquent vers l'Autriche et remontent ses vallées pour rentrer. La météo les oblige à contourner un bout de Forêt Noire. " Que d'excellents souvenirs : C'était une belle aventure" conclut Alain. Au point qu'il aimerait à son tour proposer ce genre de raid à travers la France.
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