EGLISE PAROISSIALE HISTOIRE DE NOTRE EGLISE Avant-propos : Visite canonique du 13 octobre 1603 , l' église paroissiale est située au milieu des champs. Elle est placée sous l'invocation des Apôtres Saint Pierre et Saint Paul. Elle a deux annexes : Bille et Niderviller (Il s'agit de l'église de Veltring) Sans habitant en 1661, lors du traité de Vincennes, BUHL reçoit un curé et eut comme annexes Schneckenbusch devenu paroisse en 1722 et Niderviller devenu paroisse en 1802 seulement. Le Procès-verbal de la visite canonique de 1686 en date du 21 août nous renseigne sur l'état de l'église. Le village et l'église sont détruits par les guerres. Après 20 ans, il commence à être rebâti par des étrangers (1686), probablement des immigrants venant de Picardie, de Suisse, du Tyrol, ou de la Forêt-Noire. L'église réparée est en bon état, quant au bâtiment, reconstruit en 1713, il faut excepter la tour qui reste entièrement découverte depuis qu'elle a été incendiée autrefois. Visite canonique faite le 3 septembre 1714, sur les 6 heures 1/2 du matin ! L'église bien que nouvellement réparée, la tour restant encore découverte, depuis qu'elle a été autrefois incendiée. Les vents qui entrent par là, outre l'incommodité qu'ils causent au peuple, sont même capables d'éteindre les cierges sur l'autel bien que la tour soit à l'entrée de l'église. La visite, le 13 septembre 1756, a permis de constater que l'église a été agrandie de manière à pouvoir contenir dans sa totalité 700 personnes au moins (y compris les enfants capables d'inscription). La poursuite des travaux de recouvrement est à faire. Ordonnance du 21 décembre 1759 suite au procès-verbal du 13 septembre mille sept cent cinquante six. L'église actuelle avait été construite entre 1733 et 1736 mais avait nécessité de nouveaux travaux en 1743. Bientôt il apparut qu'elle était trop petite. Il fut donc décidé de l'agrandir vers l'année 1770 par le Curé de l'époque Mr Nicolas HESSE. Pour ce qui concerne le clocher , il se trouvait primitivement adjacent au mur latéral de l'église, du côté du presbytère, entre la deuxième et la troisième fenêtre. Le clocher fut considérablement abîmé par la foudre, et à la suite de cet accident on le fit disparaître pour donner plus d'espace au cimetière et les cloches furent déplacées. Les cloches étaient au nombre de trois avant la Révolution. Mais sous le Terreur, on enleva la plus grosse et la plus petite et l'on ne laissa que la moyenne. L'église resta ainsi avec une seule cloche jusqu'à l'époque ou Monsieur Dannemark fut nommé curé. A cette époque on avisa au moyen suivant pour avoir une seconde cloche : la chapelle Saint Pierre possédait encore une cloche, on prit cette cloche qui ne servait plus puisque l'ermitage était abandonné et on la fit refondre avec un volume plus considérable et ainsi l'on eut une seconde cloche qui d'ailleurs s'accorde bien avec la première. Les bancs de l'église se ressentent aussi de la tourmente révolutionnaire. Les pièces de bois des extrémité des bancs qui se terminaient en pointe. Ces ornements déplurent aux maîtres du jour qui les firent enlever. Les vitraux : L'ensemble des vitraux a été restauré à partir de 1919 par Ott frères de Strasbourg selon les mêmes thèmes réalisées par Bockhorni de Munich. Le chemin de croix a été posé par Monsieur Dannemark grâce à la générosité d'un paroissien. Le tableau représentant Saint Gall qui se trouve au fond du choeur posé, je crois, sous Monsieur Kauff, il a été peint par un artiste de Paris. Le grand et les petits autels , le décor du plafond et du choeur. Consécration du nouvel l'autel et bénédiction de l'ambon par Monseigneur Ballot Evêque de Metz, le samedi 30 septembre 2023.
La chaire et le banc de communion autrefois Le baptistère.Le baptistère déplut aux maîtres du jour qui le firent enlever. Les deux confessionnaux sont aussi de date récente. Ils ont été construits par les menuisiers de Buhl et ce travail fait honneur aux ouvriers de cette époque L'orgue de l'église. Autour de 1860, le Conseil de fabrique décida d'acquérir un orgue. Mais à peine l'instrument avait-il été commandé, que Monsieur Hesse vient à mourir. On ignore quand l'instrument fut effectivement terminé. Le cimetière : Jusque vers 1863, le cimetière se trouvait à côté de l'église (entre l'église et la maison du curé).
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