Le mur et le portail montrent la valeur qu'ont pu attacher ses fondateurs à ce lieu d'inhumation et l'a protégé jusque-là des visiteurs nocifs, même si le mur s'écroule sur sa partie de gauche.
A droite et à gauche les terrains sont cultivés en jardin potager et champ de pommes de terre. Sur le mur du fond du jardin s'appuie un appentis qui prolonge le bâtiment assez nouveau (années 50) qui s'élève derrière le cimetière.
Bien sûr l'impression que l'on retire en regardant par-dessus le mur est un peu désolante. Nous avons appris entre temps qu'un comité avait été fondé par M. Pierre Zehr pour la remise en état de ce lieu et nous en suivons les progrès avec intérêt.
Le côté sur la route mesure environ 14 mètres, la profondeur en est à peu près de 20 mètres.
On devine une allée centrale à droite de laquelle se dresseraient trois pierres tombales. Au fond deux "cippus" parfaitement semblables pourraient l'avoir fermée. Une autre tombe du début du siècle est placée tout à fait à droite au fond. Sur la gauche une tombe est appuyée au mur, que l'on ne peut pas voir de la rue et l'on aperçoit la pierre assez haute de Barbara Zehr au pied de laquelle en est posée une autre, basse et simplement parallélipédique de Barbara Springer. On peut voir encore une tombe qui semble nouvelle, sans pierre, mais avec dalle, il s'agit de celle de David Zehr 1872-1955 et d'Elisabeth Zehr née Dubois 1875-1963.