PHOTOS D'ANTAN

Les anciens commerces disparus

 

Rue de l’Ecluse :
Boucherie RUFFENACH
Monsieur Ruffenach et venu du Dabo avec femme et enfants pour ouvrir une boucherie.
Située au départ rue de l’Ecluse (au n°  19  actuel)
.
Elle fut transférée Grand ’Rue à Buhl au n°   26  où ses deux fils ont repris la succession .( Voir Photo )
Monsieur Paul Ruffenach à Buhl. Monsieur Charles Ruffenach à Sarrebourg.  La boucherie Ruffenach à Réding est la 4ème génération.


Grand Rue :

Boulangerie Diviné
Boulangerie, Café, Epicerie. "Centre névralgique du village ".
Venu de Lunéville, monsieur  Paul Diviné originaire de Walscheid pris la boulangerie, épicerie, café à la suite de monsieur Geoffroy (surnom "Meyer-Meyer").

*   Les clients possédaient un carnet où on notait les livraisons journalières de pains.
*   Ces clients fournissaient le blé au meunier qui compensait en farine le boulanger.

Epicerie - Alimentation   KHILOFFER
Dans la maison Dessinger  Grand ‘Rue au n°   50
Madame Khiloffer (sœur de madame Kimm Augustine, bien connue par  les anciens).

Epicerie - Alimentation      SPAR " au n° 20
Le  "Spar" est tenu par mademoiselle OSWALD Joséphine (Finnel) après la fermeture de l’épicerie Diviné où elle était employée. 

Bureau de tabac au n° 21
Monsieur WALTER Joseph (Agathe Zeppel) aidé de sa maman (Katrine), buraliste, secrétaire de mairie, gérant de la Caisse Mutuelle de Dépôts et Prêts (CMDP), releveur des compteurs EDF.


Rue de la Mairie :
Epicerie - Alimentation   " COOP "
Tenue par monsieur THOMAS .
Après quelques années d’interruption, repris par madame Moyemont Eugénie, propriétaire des locaux.
Epicerie - Alimentation     ECKERT Hélène
Dont le fils Albert a tenu un petit dépôt de Bière, tournée avec le  "Bidermann"  camion.

Menuiserie :
Rue de l’Ecluse
Monsieur KANY Louis, venu du secteur de Sarreguemines pour des travaux  à Buhl prend comme épouse une fille du village (Schaeffer).
La menuiserie fut relativement importante et par la suite, il y ajoutât une scierie, route de Niderviller.
pour mémoire, les bancs, les confessionnaux de l’église sont une de ses réalisation. Son fils Roger pris la succession pendant quelques années en y ajoutant sa passion d’Apiculteur.

 

Peintre :
Rue de la Mairie :
Monsieur Nicolas MOYEMONT  (peinture des autels en stuc de l’église).

 

Charron :
Angle Rue de l’Ecluse et rue St Roc
Monsieur GIRARD Georges (Vane Georg)

 

Bouilleur de cru  -  (Alambic fixe – à domicile)
Rue des Jardins :
Mesdemoiselles ERTEL.

Grand ‘Rue :
Monsieur SCHOEB
Avant la création de la Société d’Arboriculture avec ses deux alambics mobiles.

 

Cordonnier :
Rue de l’Ecluse
Monsieur Emile SCHOLVING  (Père de Raymond Scholving).

 

Tailleur pour habits :
Grand ’Rue
Monsieur Ernest SCHOLVING et sa femme Rosalie (doyenne du village-2017-)

 

Couturière :
Rue des Vosges :
Madame Huguette LAURETTE

Rue de l’Ecluse : 
Mademoiselle Hélène SCHOLVING

 

Meunier :
Rue de l’Ecluse :
Altmuhl  (vieux moulin) GEOFFROY-MEYER,  actuellement Ernest LETANG.
En accord par contrat avec le propriétaire de la Neumuhl , ne produisait que du son pour l’alimentation des porcs (pas de farine blanche).

Rue du Moulin :
Neumuhl  (nouveau moulin) 

 

Laiterie :
Grand ’Rue  et  Rue de la Bièvre, derrière leur ferme, la famille Joseph SCHIVY exploitait une laiterie et battait le beurre qu’ils allaient vendre, un jour par semaine au marché de Saverne (le bâtiment existe toujours).
Cette famille possédait aussi le taureau communal (pas d’insémination artificielle à l’époque), au frais de la commune.

Laiterie Unicoolait
En août 1941, l’administration allemande, jugeant que trop de particuliers livrent leur lait à la Laiterie Centrale de Buhl, exige du Maire un recensement des centrifugeuses de lait et des barattes.
Il en ressort de cette enquête que 51 maisons en possèdent (grandes fermes non comprises).
En effet durant la guerre, obligation était faite aux producteurs de livrer le lait entier à la Laiterie que la Société Gervais Allemagne, avait créée dans les halles du terrain d’aviation.
Après la guerre, la laiterie est reprise et en 1948 apparaît la Société : UNICOOLAIT.
L’année suivante Unicoolait emploie 16 personnes, transforme 1500 litres de lait pasteurisé et fabrique 250 kg de beurre.
En 1990, elle démarre la fabrication du munster. Mais trop à l’étroit dans ces bâtiments, elle décide de transférer toute son activité à Sarrebourg en 1954.

 

Le tueur de cochon :
Le porteur de journaux, en automne, tuait le cochon chez les privés et en  plus de la pièce, se coupait un bon morceau (côtes ou autre).

 

Rempailleur de chaises :
Rue de l’Ecluse :
Madame NOUVIER née OSWALD,  jeune veuve (le mari mort dans la Somme en 14-18), fille de tourneur sur bois et fabriquant de chaises. Pour subvenir à ses besoins et nourrir ses enfants, elle rempaillait des chaises.

 

Sellerie :
Grand’ Rue :
Dans la grand’rue, à côté de sa maison, monsieur GIRARD avait un atelier de sellerie. (maison NOUGAREYDE au coin).

 

Les forges :
Rue des jardins :
La forge GIRARD puis RICHARD qui servait de lieu de réunion pour palabres ou à reformer la commune ou le monde autour du feu avec un petit schnaps.
Maison détruite pour la réalisation de la salle communale.

Grand ‘Rue :
André CUNY (Andress) forge et surtout il ferre les chevaux et on sentait la corne brûlée à des lieux…
DESSINGER qui s’est reconverti en vendeur de machines agricoles. Il a vendu à tous les paysans un tracteur  "Vandoeuvre".

 

Carrières de sable :
Sur le ban de la Commune de Buhl, plusieurs carrières de sable ont été exploitées.
Les dernières en date furent celle de SCHIVY (actuelle zone Ariane 2), des rails, wagonnets rouillés étaient apparents.

La carrière  GEOFFROY a même servi de dépôts d’ordures avant la construction de petits pavillons en "Ytong",  très léger et à dalle flottante.

Les entreprises réalisant la voie de contournement ont également creusé le sous-sol et pris le tréfond pour la chaussée.

 

Entreprise de construction :
L’entreprise de construction OSWALD-DANNENBERGER employait jusqu’à 6 / 7 maçons dans les années 1950-1960.

 

Le coiffeur :
On allait chez le " BARTHEL"  (monsieur FOURRER) Fils du "Barthelehes" . Son frère était le  " Mehes "

 

Le fossoyeur communal :
Notre fossoyeur fut si consciencieux, ne pouvant abandonner ses protégés, construisit un cabanon puis une maisonnette, près du cimetière pour y entreposer ses planches, cordes, pioches, pelles…et en fait son  domicile. Sa maison a brûlé il y a quelques années (Charles GASSER originaire du Ballenstein-Dabo).

 

*Certains noms ou surnoms évoquerons à nos anciens des visages, des souvenirs, des discutions (palabres) et même parfois des conflits.
A ce jour il n’y a plus de petits commerçants dans le village, uniquement des marchands ambulants.

La mémoire nous trahit sûrement et nous oublions ceux qui ont fait la vie du village.
La liste des métiers disparus n’est pas exhaustive et certaines mémoires vivantes pourraient la compléter

 

 

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