En savoir plus : Voir rue de la Bièvre
Pourquoi
les anciens du village l'appellent "Biber" ? La Bièvre, ruisseau venant des Vosges et ses affluents :
le KRAYERBACH, le OTTERBACH, le JUDENGRABEN, le ENDENVESSERBACH irriguent notre finage.
Elle fait couler beaucoup d'encre quand elle sort de son lit lors
de la fonte des neiges ou à la suite d'orages violents accompagnés de
grosses pluies. Plusieurs maisons d'habitation sont alors envahies par
l'eau.
La vallée de la Bièvre n'échappe pas à ce double aspect de barrière et de voies de passage. En l'an 406, suite au déferlement des Alamans sur l'Alsace, une de leurs tribus, les Souabes (de Schwowe) progresse au-delà des Vosges et s'installe dans la vallée de la Bièvre. Au temps des Celtes, comme à l'époque gallo-romaine et au moment des invasions au début du cinquième siècle, toute la région était encore recouverte d'une immense forêt. La route passant par Phalsbourg n'existait pas. Il fallait, pour ne pas se perdre dans les bois, traverser les Vosges gréseuses, suivant le Tahlweg (chemin de vallée), la Zorn, la Bièvre et passer par le Hochwalch. Ainsi la "route celtique" qui traversait Biberkirch, Trois-Fontaines, constituait le principal passage des convois commerciaux qui, venant de Toul, Metz, devaient rejoindre Strasbourg à travers les Vosges du Nord. Les convois remontaient toute la vallée par Buhl, Hartzviller, Biberkirch, Trois-Fontaines. Au début du XIXème siècle, c'était dans la vallée de la Bièvre que se concentrait surtout le trafic commercial. En effet, sur la Bièvre, modeste affluent de la Sarre, se trouvaient 14 moulins (d'après le livre "La Sarre au fil de l'eau") ou usines hydrauliques. On compte ainsi un moulin sur une distance de moins de deux kilomètres, ce qui consistait autrefois une remarquable utilisation de la rivière au point de vue de la force hydraulique. Différentes activités industrielles et artisanales se sont développées sur et autour du cours d'eau.Citons principalement les cristalleries, les tailleurs de verre, la tuilerie, l'usine Ferco, les scieries et les moulins (en cessation d'activités). Sur le ban de la commune de Buhl-Lorraine, on dénombre trois moulins : |