LA  BIEVRE  (Biberbach)

En savoir plus : Voir rue de la Bièvre

 
Bievre Rue du moulin

Rue du moulin, une cataracte dans le lit de la Bièvre (12 Mars 2017)

 

La Bievre
Rue du moulin, le lit de la Bièvre assèchée. (Août 2003)

 

Pourquoi les anciens du village l'appellent   "Biber" ?

La Bièvre qui a  traversé l'histoire sous les appellations de BIBERHA, BIBERACHA (699), BIBERA (830) et BIBER (en latin BEBER est l'ancien nom du castor). Autrement dit, c'était la rivière aux castors malheureusement disparus chez nous de nos jours (dont on trouve encore la présence dans le nom de l'ancien village de BIBERKIRCH)

La Bièvre, ruisseau venant des Vosges  et ses  affluents : le KRAYERBACH, le OTTERBACH, le JUDENGRABEN, le ENDENVESSERBACH irriguent notre finage.  Elle  fait couler beaucoup d'encre quand elle sort de son lit lors de la fonte des neiges ou à la suite d'orages violents accompagnés de grosses pluies. Plusieurs maisons d'habitation sont alors envahies par l'eau.
La réalisation du curage de la Bièvre devrait améliorer sensiblement l'écoulement et faire baisser la ligne d'eau en période de crue.

D'où vient-elle ?
La Bièvre prend sa  source dans le Massif Vosgien sur la commune de Walscheid en contrebas du col de Bloecherplatz à 400 mètres d'altitude environ.

Qui est-elle ?
Elle est le trait d'union entre différentes communes de la vallée (Bieberthal) Elle délimite le ban de la commune à certains endroits. Elle développe son cours d'eau sur 24 kilomètres de longueur et présente en moyenne une pente de 65 millimètres par mètres

Où va-t-elle ?
Elle arrose les communes de Walscheid, Trois-Fontaines, Hartzviller, Schneckenbusch, Buhl-Lorraine, Réding avant de se jeter dans la Sarre près de Sarraltroff.
L'ensemble du bassin versant couvre un périmètre d'environ 100 km2. ,


Les fleuves et rivières ont constitué de tous temps des obstacles, des barrières au franchissement des vallées.
On peut parcourir une vallée dans toute sa longueur et n'en être pas moins arrêté au passage d'un cours d'eau.

La vallée de la Bièvre n'échappe pas à ce double aspect de barrière et de voies de passage.

En l'an 406, suite au déferlement des Alamans sur l'Alsace, une de leurs tribus, les Souabes (de Schwowe) progresse au-delà des Vosges et s'installe dans la vallée de la Bièvre.

Au temps des Celtes, comme à l'époque gallo-romaine et au moment des invasions au début du cinquième siècle, toute la région était encore recouverte d'une immense forêt. La route passant par Phalsbourg n'existait pas. Il fallait, pour ne pas se perdre dans les bois, traverser les Vosges gréseuses, suivant le Tahlweg (chemin de vallée), la Zorn, la Bièvre et passer par le Hochwalch.

 

Ainsi la "route celtique" qui traversait Biberkirch, Trois-Fontaines, constituait le principal passage des convois commerciaux qui, venant de Toul, Metz, devaient rejoindre Strasbourg à travers les Vosges du Nord. Les convois remontaient toute la vallée par Buhl, Hartzviller, Biberkirch, Trois-Fontaines.

Au début du XIXème siècle, c'était dans la vallée de la Bièvre que se concentrait surtout le trafic commercial. En effet, sur la Bièvre, modeste affluent de la Sarre, se trouvaient 14 moulins (d'après le livre "La Sarre au fil de l'eau") ou usines hydrauliques. On compte ainsi un moulin sur une distance de moins de deux kilomètres, ce qui consistait autrefois une remarquable utilisation de la rivière au point de vue de la force hydraulique.

Différentes activités industrielles et artisanales se sont développées sur et autour du cours d'eau.Citons principalement les cristalleries, les tailleurs de verre, la tuilerie, l'usine Ferco, les scieries et les moulins (en cessation d'activités).

Sur le ban de la commune de Buhl-Lorraine, on dénombre trois moulins :

  1. le Moulin de SCHNECKENBUSCH-BETTLING
  2. la ALTMUHLE
  3. la NEUMUHLE.

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